Deux arrivées pour une fin mémorable.

    Pas de surprise pour la plupart d'entre vous, qui nous suivez depuis un peu plus de 19 mois maintenant. A l'heure où nous postons ce message, nous avons déposé nos armes de voyage et avons engagé une réflexion sur notre avenir. Et oui, la fin de notre périple est arrivée brusquement un samedi : celui du 1er juin pour être précis! C'était à l'heure de l'apéro, pour dire que l'on n'a pas oublié nos bons réflexes à la françaises. Mais, nous décrypterons ce beau moment plus tard. Il est plutôt l'heure de vous raconter les deux dernières semaines de notre aventure en terre... connue. 


Dans le vieux Lyon
   Premier tronçon et première arrivée : de Lyon à Châteauroux! Nous sommes partis le lundi 20 mai depuis cette ville de Lyon qui a éveillé, chez nous, quelques intérêts d'y revenir dans un futur proche. Nous trouvons refuge du mauvais temps dans l'agréable colocation de Camille. Chic type qui partage un super appart dans le 3ème arrondissement avec deux autres chics types: Raphael et Philippe. Les deux colocs reviennent tout juste d'une escapade au Maroc et nous voici donc en mode retrouvaille. Des "salamalikoum" par ci, des "hola, que tal" par là... Nous partageons 5 jours avec ce petit monde et profitons des quelques accalmies de pluie pour visiter le vieux Lyon, le parc de la Tête d'Or, les bord du Rhône et les quais, tout en prenant le temps de faire le marché du dimanche matin. Camille et Marie sont adorables et nous espérons les revoir très bientôt.

Bienvenue dans le Beaujolais...

         
                  

  









    Après ces 5 jours donc, nous reprenons nos vélos et partons cap vers le Nord. L'idée est de longer le Rhône et la région du Beaujolais jusqu'à Belleville, puis bifurquer pleine Ouest en remontant la vallée jusqu'au point le plus haut de notre retour : le col de Crie avec ses 622m. En guise d'accueil, une pluie fine nous obligera à nous arrêter à la maison du col de Crie où nous décidons de tester un fromage de vache et le miel local... La petite descente du col nous fait suivre les minuscules routes départementales avec très peu de circulation. Tant mieux car les fines gouttelettes de pluie commencent à bien nous tremper et c'est assez désagréable comme ça. Avec ce temps, nous décidons de demander un abris sous une grange de ferme. Nous devons avouer que nous sommes plutôt surpris par l'accueil que l'on nous offre depuis notre retour en France. Nous nous imaginions essuyer quelques refus mais le Français est un gentil bougre qui se méfie au premier abord mais dont la gentillesse resurgit dès qu'il comprend que nous sommes des gens merveilleux et humbles!! Un couple de vieux fermier nous offrira une place sous un hangar nous permettant de faire "sécher" nos vestes, pantalons et sur-chaussures de pluie.

Le pont canal de Digoin
Le long du canal du Centre
Avec Corinne et une de ces filles
    Au matin, les fines gouttes s'en sont allées voir ailleurs et ont laissé un très beau ciel... couvert de nuages! La météo annonce la journée la plus mauvaise de la semaine et, résignés à s'en prendre une sur la tronche, nous entrons en Pays Charolais-Brionnais. Les vaches blanches Charolaises ponctuent les champs à l'herbe bien verte et, d'un meuglement commun nous leur disons au revoir pour rejoindre une piste cyclable longeant le canal du Centre à partir de Paray-le-Monial. Quelle aubaine! La pluie a fait son apparition dès la fin de la matinée et ne nous lâchera pas avant 18h. Du coup, rouler le long du canal, traversant de jolis paysages, n'est pas pour nous déplaire! Nous roulons bien et vite mais prenons le temps de s'arrêter afin d'admirer le pont canal de Digoin qui permet au canal du Centre de franchir la Loire. Belle prouesse architecturale. La fin de journée venant, nous entamons notre recherche de grange et demandons aux quelques fermes et maisons où l'on aperçoit un abris. Entre les granges où le fumier stagne, et ne nous laisse pas la possibilité de planter la tente, et les refus, notre bonne étoile décide de se mettre en marche. Une voiture s'arrête et tape une marche arrière jusqu'à venir à notre hauteur :
-Vous cherchez un endroit où dormir?
-Oui! Une grange ou un hangar fera l'affaire car avec le temps, on préfère rester au sec pour la nuit.
-Avec ma femme, on a acceuillit des cyclos, il y a quelques temps. Il étaient arsouillés comme vous. Venez à la maison! On a une chambre et on fera sécher vos vêtements...
Et voilà comment nous arrivons chez Corinne et Daniel, un couple avec trois enfants aussi adorables les uns que les autres. On est tout de suite mis à l'aise : les chaussures mouillées au pied du poil, les vélos au garage, les vêtements sur l'étendoir à linge, la douche à notre disposition et le dîner servit. Nous passerons une chouette soirée avec eux et ils nous marquerons par leur gentillesse et leur simplicité.

Château de Sarzay
   Le jour suivant n'est pas si mauvais. Nous passons au travers des quelques gouttes qui tombent et entrons en fin de journée sur une terre connue et réputée. Nous voici dans le Sud du département du Cher et tout près de l'Indre. Ce qui annonce notre entrée dans le Berry, mon fief! Allez, tous avec moi: "Du foin pour nos vaches, le Berry indépendant...!!!".  Nous voici presque chez moi et après avoir passé la nuit sous un grand hangar, nous prenons la direction de la résidence hautement connue de mes parents à Déols. Les panneaux annoncent des noms de villes et villages qui provoquent un pincement à mon petit coeur: Saulzais-le-Potier, Châteaumeillant, La Châtre, Sarzay, Tranzault, Jeu-les-Bois. Et nous voici arrivés aux portes Sud de Châteauroux. C'est l'heure de la sortie des écoles maternelles et le moment pour nous de pénétrer dans la cour de chez mes parents. Pas de comité d'accueil cette fois-ci. Les festivités commenceront trois jours plus tard avec une grosse partie de la famille. En attendant, je retrouve mes parents fidèle à leur poste. Mon père est au jardin à essayer de sauver ces plants de tomates qui reflètent le temps exécrable de ces derniers jours. Ma mère, elle, est à la cuisine à confectionner tartes, macarons, cannelés et autres mélokos en vue du dimanche.
 Après la surprise à Saint Alban de Monbel, il y a deux semaines, où mes parents et une ribambelle de Berrichons étaient venus nous accueillir, nous ne pensions pas subir une deuxième salve. Le samedi matin, peu après notre réveil très matinal de 11h, Jean-Paul et Christiane, les parents d'Audrey débarquent. Ca faisait 9 mois que nous les avions quittés à Lima , au Pérou. Et ils n'ont pas pu attendre notre arrivée finale à Sainte Pazanne et nous font la surprise de leur venue. Nous passons un dimanche ensoleillé entourés de ma famille. 
    Le lundi après midi, sous la demande de Joris, un petit-cousin, et de son instit, nous allons présenter notre aventure à sa classe. Ce fut un exercice délicat d'attirer l'attention de 3 classes de primaire. Pas super bien préparés mais soutenus par les institutrices, nous avons pu répondre aux questions de quelques curieux.

Etang de la Brenne
   Nous repartons de Déols le mardi 28 et nous nous engageons vers la ville de Le Blanc. Le temps est redevenu maussade mais les 60km de trajet sont vite avalés. Passant par le parc régional de la Brenne, nous recevons une bonne averse  qui a l'avantage de nous motiver à pédaler plus vite pour arriver plus tôt. Un toit nous attend. Ce soir, nous retrouvons mes oncles et tantes Jean-Claude, Chantal, Patrice et Michelle. Mon cousin Ludo est de la partie et nous prolongeons à nous sept les retrouvailles de dimanche.



    Il ne nous reste plus que 3 jours et les éclaircies accompagnent notre route. Du Blanc, nous restons le nez collé à la carte afin de trouver les petites routes, celles qui sont peu empruntées par les voitures et que nous privilégions. Mais encore mieux que les petites routes départementales, nous repérons les voies cyclables et partons à leur rencontre.
A fond sur la piste cyclable
Avec Dominique, Chantal, Eliane et Bernard
 Depuis notre retour en Europe, nous observons ces pistes cyclables qui sont en générale d'anciennes voies de chemin de fer et nous apprécions beaucoup les emprunter. Une fois, après avoir rejoint la piste à l'Ouest de Châtellerault, nous sommes tranquilles et traversons librement le département de la Vienne pour arriver à Loudun où nous nous arrêtons afin de faire quelques courses. On pourrait vous parler longuement des avantages de voyager à vélo mais le simple exemple de notre rencontre avec Bernard peut vous donner un indice. Alors que nous y faisions nos courses, cet homme de 72 printemps et passionné de cyclo entame avec nous la discussion.
Nous lui racontons notre voyage... Lui, nous dis qu'il part dimanche prochain avec quelques personnes de son club pour relier Loudun à Villelaure dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Au programme, cinq étapes de 150km en moyenne. Certes, ils ont une assistance et n'ont pas notre chargement mais ça fait de sacrées étapes tout de même! Bernard finit par nous inviter chez lui et rencontrer sa femme Eliane. Un coup de téléphone et deux autres membres du club se joignent à nous. Dominique et Chantal accompagne Bernard dimanche et aussi admiratif de notre parcours que nous le sommes d'eux, nous bavardons le temps d'un apéro et d'un repas. Dominique s'occupe du site du club et nous fera un petit article paru dès le lendemain. 
http://cyclosloudunais.wix.com/1/apps/blog
Encore une belle rencontre autour d'un vélo. Quelle fabuleuse machine à rencontre cette objet, non?


    Notre troisième journée se fera avec une pluie en continue, histoire de nous dire qu'on en a pas assez eu durant ces 19 mois de voyage. Et c'est pas faux, de ce côté là, on peux dire qu'on a pas mal eu de chance. Fatigué par toute cette eau, nous trouvons refuge au PMU de Maulévrier en fin d'après-midi. Le temps de prendre trois chocolats chaud et un café, la pluie baisse en intensité et nous permet de sortir de la ville afin de trouver une ferme pour la nuit. Ce que nous trouverons facilement! Le propriétaire des lieux nous offrira un grand espace dans un hangar avec, pour compagnie, une vache et son veau... Et elle cause madame la vache!!


    Ultime jour de pédalage pour ce vendredi 31 mai, dernier jour du mois et, on l'espère toujours à l'heure actuelle, commencement du beau temps. Nous sommes depuis le veille dans le pays d'Audrey, la Loire-Atlantique. Après être passé par le Poitou-Charentes et opéré une petite excursion sommaire en Vendée, histoire de se plonger dans la vie lycéenne d'Audrey en passant par la ville de Montaigu, nous rentrons... à la maison. 90km dans la bonne humeur, avec un pincement au coeur un peu plus fort pour Audrey, nous amène à notre dernière halte. A Saint Même-le-Tenu, nous nous dirigeons vers la Poterie, un petit hameau juste à côté de la ville. Là-bas, Bernard et Hélène, le tonton et la tatate d'Audrey nous attendent. Françoise et Jocelyne, sont de passage et tous saluent notre venue accompagnée du soleil. Nous passons la soirée avec Hélène, Bernard, Emilie, leur fille, et un couple de voisin ayant pas mal bourlingué... L’atmosphère est conviviale! Le récit et l'expérience de voyage des uns donnent certainement envie aux autres de partir.


    Après une bonne nuit, nous nous préparons le plus lentement possible afin de faire durer ce petit moment de calme avant la tempête des retrouvailles. Il ne nous reste plus que 14km avant d'arriver à Sainte Pazanne où, on le pense, plusieurs membres de la famille nous attendent. Nous partons de  Saint-Même le Tenu  et nous remémorons les 19 mois et 23 jours qui viennent de s'écouler... Le silence s'installe. Le sourire aux lèvres, nous guettons à chaque virage, à chaque sommets de côte si certains ne nous feraient pas la surprise de nous accompagner pour les derniers kilomètres. Mais non, personne! Cela nous laisse le temps de faire une dernière photo, rien que nous deux, devant le panneaux de Sainte Pazanne avant de pénétrer dans la ville. Les rues s’enchaînent et nous voici traversant la place de Retz. Nous passons devant l'école primaire d'Audrey et alors que débute l'avenue des Frenchères... Tout au bout, la maison de ses parents : Christiane et Jean-Paul. Audrey me dit: Ayé! J'ai la boule au ventre... Enfin, les première personnes apparaissent au loin. Il fallait s'y attendre mais beaucoup de monde sont là et alors que nous nous  rapprochons du but les larmes coulent sur les joues... 















    Nous posons le pied à terre et au même moment, les déclencheurs d'appareils photo retentissent. Ouahhh, ce sont certainement nos quelques minutes de gloire qui commencent. Nous avons l'impression d'être des stars. Les gens nous entourent, nous embrassent, les clairons sonnent, les applaudissements résonnent... C'est trop! Beaucoup trop pour nous et l'émotion se lit sur nos visages. Le battement de nos coeurs reviennent à la normal tout doucement et nous voici prêt à répondre aux questions de tout ce petit monde:
Alors? Combien de kilomètres? Pas trop fatigué? Vous n'avez pas eu  trop de pluie ces derniers jours? Vous devez avoir pleins de souvenirs, non? Quel moment vous a le plus marqué? Ca vous fait pas drôle de revenir?
La journée passera super vite et nous prendrons beaucoup de plaisir à revoir tout le monde même si ça nous a paru très court. Ca nous fera l'excuse de faire quelques apéros de plus!!! 



    Voilà! c'est la fin. Dur dur de finir ce message! Que dire pour conclure ce voyage à vélo en Amérique Centrale et Amérique du Sud? On est ravi, on est heureux de revenir, on a découvert un mode de voyager qui nous ouvre d'autres perspectives, on a fait des rencontres qui nous ont marqués et on souhaite de tout notre coeur revivre un jour cette expérience....
Ce blog avait pour but de garder une trace de ce moment particulier dans notre vie, de partager avec nos familles et amis ce que nous avons vécu et maintenant que cela est terminé, nous espérons éveiller, en chacun de vous qui lisez ces dernières lignes, une envie de partir à la découverte de ce qui nous entoure... en vélo!
Un bisou à tous.



Audrey et Laurent, les Dingoguidon!

De retrouvailles en retrouvailles...


    Ca y est, nous voilà en France depuis déjà 2 semaines et demi, nous prenons un grand plaisir à découvrir notre propre pays que nous connaissons finalement à peine. La multitude de routes nous permet de choisir les plus petites d'entre elles et ainsi profiter du calme des campagnes. 

    C'est ainsi qu'en partant de Nice, nous choisissons de nous enfoncer dans les terres et donc de quitter cette côte d'Azur parfois trop urbanisée. Après une matinée pluvieuse, nous sommes chanceux et partons donc au sec dans une atmosphère quand même très humide. Nous grimpons directement dans les montagnes passant dans la journée du niveau de la mer à plus de 1000m d'altitude. La grêle fait son apparition dans l'après-midi mais se calme rapidement. C'est la pluie qui décide de s'installer au-dessus de nos têtes au moment de planter la tente! 



Les gorges du Verdon
    Heureusement, au petit matin, le soleil fait quelques  rares apparitions et nous continuons notre route au sec!!! Pour arriver jusqu'à Avignon, notre périple nous fait passer par les gorges du Verdon puis par le Lubéron. Nous croisons les paysages typiques de Provence. Au départ, les champs de lavande, malheureusement pas en fleur à ce moment là, puis de plus en plus de vignes et des cerisiers. La région est vallonnée avec de jolis petits villages de pierres. On s'y plait bien!! Nous sentons d'ailleurs que ces paysages attirent les cyclotouristes devenus nombreux dans la région. Pendant ces quelques jours notre compteur passe de 19999 à 20000km dans les mollets...


Les vignes du Lubéron

















chez Mireille et Christian
   Jeudi 2 Mai, nous arrivons à Avignon. C'est à ce moment là que commence notre séance retrouvaille!! Nous sommes d'abord accueillis par Mireille et Christian, un couple de motards que nous avions rencontré au Mexique (leur blog est en lien). De retour en France pour le moment, ils ont laissé leur moto sur le continent sud américain et projettent de repartir en septembre prochain, pour prolonger leur aventure latine! Nous découvrons la ville fortifiée avec eux, puis partons pour passer le week-end avec les amis de Montpellier de Laurent. Le point de rendez-vous est donné dans un joli château aux alentours d'Avignon. Nous sommes 7 châtelains et 3 rejetons et nous occupons une partie du château de Lascours!! 

Le château Lascours

Repos au bord de la piscine,
après une bonne soirée arrosée!
Oui, c'est vrai on ne s'en fait plus!! Mais bon, un peu de luxe ne fait pas de mal!!







avec Chantal et Guy
   Après ce week-end vraiment sympa, nous retrouvons Guy et Chantal. Nous avions rencontrés ce couple adorable à Cuba, les avions revu à Cusco au Pérou et nous voilà maintenant chez eux!!! Guy nous emmène visiter les environs... Le pont du Gard, puis la jolie ville d'Uzès... Et nous passons une très bonne soirée en leur compagnie.



    Le jour de notre départ de la région d'Avignon, Guy nous accompagne à vélo pour les premiers kilomètres. Nous traversons les vignes des côtes du Rhône, la Drome, puis commençons à longer l'Isère. Des champs remplis de noyers bordent les routes, et à notre droite les montagnes du Vercors nous font face. 

Le massif du Vercors dans les nuages...

avec Josiane, Michel et Michel
   Un soir, alors que nous pensions nous arrêter camper sous les noyers, nous partons d'abord demander de l'eau.Un groupe de voisins et d'amis réuni pour une partie de pétanque nous avertissent qu'il n'est pas conseillé de dormir sous les noyers. La zone serait apparemment très humide. Finalement, Michel et Josiane, nous propose un bout de leur pelouse pour installer notre tente. Le petit groupe est très sympathique et nous sommes très vite invités à partager l'apéro et le dîner chez le voisin, un autre Michel. Nous passons encore une excellente soirée à leur expliquer, entre autre, notre voyage. Merci à l'équipe de Tullins!! 

    La route se poursuit le jeudi 9 Mai pour une cinquantaine de kilomètres avant de rejoindre la prochaine étape de notre parcours de retrouvailles... Nous allons rejoindre la maison de Manue et Arnaud, un couple d'amis berrichons de Laurent, qui habitent au bord du lac d'Aiguebelette. Les parents de Laurent sont aussi dans le coin pour passer quelques jours. Vers 14h30, nous arrivons dans le village de Saint Alban de Montbel, un dernier virage et nous apercevons au fond un groupe de personnes avec deux énormes banderoles blanches... Non, ce n'est pas pour nous... Et là, on commence à entendre : Dé-dé!!!! Lo-lo!!!! Dé-dé!!!! Lo-lo!!!! Euh... oui, c'est vraiment pour nous!!! On est très agréablement surpris, il n'y a pas seulement, Arnaud, Manue, et les parents de Laurent. Son frère est également venu avec sa petite famille, les parichons-bérisiens sont aussi là : une bonne douzaine de petits berrichons au total!!! Petit coup d'émotion de notre côté : nous sommes heureux de retrouver tout le monde!



    Changement de programme donc pour ce week-end, nous restons avec tout ce petit monde jusqu'au dimanche. Au programme, fiesta, spa, pétanque, pluie, bonne bouffe, pluie, via ferrata, fiesta... La plupart du temps, nous sommes malheureusement restés à l'intérieur à cause de cette météo pourrie! Mais le week-end a quand même été excellent avec en bonus, quelques amis surprises qui ont débarqué et un bon gros gâteau, pièce montée en forme de vélo!!! Ils sont très forts ces berrichons!! Nous partons aussi visiter la jolie ville d'Annecy et passons voir un autre couple d'amis installé pas bien loin... Qu'est-ce que c'est beau dans le coin!!



Via ferrata sur les hauteurs de Chambéry




Les amis!!
    Le dimanche, presque tout le monde repart dans leurs maisons respectives. Comme on s'est bien plu chez Arnaud et Manue, on a décidé de squatter une journée de plus!! Le soleil est au rendez-vous en ce début de semaine.... Enfin, légèrement trop tard!!!

    Nous repartons le lendemain et rejoignons Lyon en une journée et demi. Nous plantons la tente pour la nuit dans le jardin d'un couple très sympathique. Nous sommes accueillis avec  un très bon saucisson maison et une bonne bière, et nous sommes même invités le soir, à partager le dîner avec eux! Pierre et Nicole qui ont aussi la bougeotte s'apprêtaient à partir pour marcher sur le chemin de Compostelle pour une dizaine de jours. Bonne route à vous!

    Notre arrivée sur Lyon est plutôt pluvieuse. Emmitouflés dans nos vêtements imperméables, nous rejoignons Camille et Marie. Nous les avions rencontrés en Argentine alors qu'ils voyageaient à cheval, et les voilà tout juste de retour en France! Le week-end s'annonce encore pluvieux mais on va bien trouver quelques éclaircies pour visiter un peu Lyon. Nous sommes dans la coloc de Camille. Le week-end s'annonce très sympathique!!

                                                                                                        ...............Dédé

Tous les chemins partent de Rome


   Nous avons vécu un excellent dernier séjour à Buenos Aires avec Pablo et Magali. Les préparatifs pour le départ, un dernier asado, une dernière glace et nous voici déjà le 07 Avril. On a eu une sensation étrange une fois assis dans nos sièges de l'avion... Comme si nous avions oublier quelque chose sur le continent de l'Amérique Latine, sans parvenir à savoir ce que c'était... Mais non, tout était là! Et la suite de notre aventure a suivi son chemin, après 12h de vol jusqu'à Madrid et 2h de plus afin d'arriver à Rome. Rome, point de retour en Europe après l'avoir quitté il y a un an et demi, c'est aussi le point de départ vers notre destination finale : Sainte Pazanne.

   Mais avant que n'arrive ce moment très attendu (et ce n'est pas demain) nous voici donc à Rome. Une capitale Européenne à la fois moderne et Antique. Un mélange de passé et présent où l'on essaie de comprendre ce qu'on appelle ici, la Dolce Vita. On y passera trois jours de visite intense qui nous ferons un peu oublier l'Amérique Latine, si loin de nous maintenant. Notre hôte de Rome s'appelle Margherita. Une femme à l'emploi du temps chargé mais qui a bien voulu nous accueillir, curieuse de connaitre notre voyage. Margherita parle très bien le Français et c'est avec plaisir que nous lui expliquons, avec détails, tout ce qui nous à plu durant ce voyage en Amérique Latine.

 Elle, elle s'est replongée depuis quelques temps dans les études via des cours par internet. Curieuse de tout (et surtout de math), elle passe ses fin de journée à apprendre. Nous nous accoutumons à son rythme de vie et apprécions le repas qu'elle organise dès notre premier soir en invitant quelques uns de ses amis, dont Pablo qui parle aussi très bien le français. Ce soir là, elle nous mijote un excellent risotto. Nous ressortons de cette soirée en ayant découvert les prémisses de la cuisine Italienne et son vin. Pablo est notre guide durant la soirée et nous conseille sur les immanquables à visiter pendant les trois jours où nous restons dans la capitale. 

     Dès le lendemain donc, nous faisons chauffer les muscles de nos jambes en arpentant les rues du quartier historique : la Plaza Navona, l'église St Luigi de Francesi (Saint Louis des Français) où nous avons admiré trois beaux tableaux de Caravage, le Pantheon et son immense dôme, la fontaine de Trevi, le Capitole et beaucoup d'autres choses défilent sous nos yeux. Rome est un énorme musée à ciel ouvert! Chaque rue, chaque édifice a quelque chose d'intéressant, de beau ou de culturel à connaître. On découvre les "vrais" panini et les glaces Italiennes qui nous rappellent celles d'Argentine et nos papilles n'arrivent pas à décider laquelle est la meilleure... 


     
 Le deuxième jour, nous repartons de chez Margherita pour nous enfoncer dans le quartier de Trastevere, puis rejoignons le Tibre (la rivière qui traverse Rome) pour prendre la direction de la cité du Vatican. Tout petit état qui compte un peu plus de 800 habitants et dont le premier passeport est attribué au nouveau Papa Francesco qui, rappelons-le, est Argentin. Pour cette première partie de journée, nous ne verrons que la place Saint Pierre et... surtout beaucoup de monde l'ayant envahit afin de voir et d'écouter la messe que donne le pape tous les mercredis. Bah, on s'avait pas nous! La basilique est fermée et n'ouvrira que plus tard dans la journée, ce qui nous laisse le temps d'aller visiter un peu plus le centre, et de nous promener dans la parc Villa Borghese. Le constat que nous nous faisons est que Rome est une ville très verte. Sans parler de cet énorme parc, la ville est "noyée" d'espaces verts et d'arbres. 

De retour au Vatican, les pèlerins ont laissé place aux touristes qui font la queue pour entrer à la basilique Saint Pierre. C'est un lieu qui en impose si on peut dire! Superbe architecture où l'impressionnante immensité de l'intérieur nous laisse sans voix. La basilique peut contenir jusqu'à 60000 personnes. Nos regards ne cessent de découvrir les milliers de détails décoratifs qui nous entourent. Nous irons même "jusqu'aux cieux" en allant découvrir la coupole. A la base de la coupole, ce que l'on pensait être des peintures, vues du bas, sont en fait un assemblage de petits morceaux de pierre de différentes couleurs, telles des mosaïques, composant ainsi les images religieuses. Nous poursuivons notre visite à travers d'étroits couloirs et empruntons un escalier qui monte entre la double paroi que forme le dôme afin d'arriver au sommet et découvrir une vue imprenable sur la place Saint Pierre et sur la ville de Rome. 

   
     Le dernier jour, c'est à un autre gros morceau que nous nous attaquons: le Colisée et le Forum Romain. Tout cela se passe de commentaires. Il faut vivre cette intéressante expérience en se promenant dans cette immense lieu et ainsi percevoir le sentiment d'un retour dans le passé, au temps de l'antiquité Romaine. A notre retour, Magherita a tenu à nous faire découvrir le fromage Italien. Elle ne se rendait pas compte du plaisir qu'elle nous a fait. Le fromage est une des choses qui nous à le plus manqué en Amérique Latine! On n'est pas Français pour rien... L'Italie n'a rien a envier à la France de ce point de vue et c'est accompagné d'un bon vin rouge et de Pablo que nous goûtons à de la Mozzarela di Buffala et  au Capretto.



    Le temps est passé vite et déjà, nous reprenons nos vélos en début d'après-midi du 12 Avril. Cap vers Florence, à 350km de Rome. Nous sortons de la capitale sans encombres mais, évidemment, nous ne sommes pas seul sur la route. Avec Audrey, on avait hâte de rouler en Italie, s'imaginant vagabonder sur des petites routes de campagnes, une pâquerette au coin des lèvres et saluant les rares tracteurs qui croiseraient notre chemin... Mais, ça circule pas mal autour de la capitale et nous mettons du temps à trouver notre petite route pépère. A Rome, nous avons pu trouver des cartes Michelin avec une bonne échelle (1cm pour 4km) sur lesquelles nous avons tracé notre itinéraire tout en prenant les routes qui nous paraissaient le moins fréquentées. Pour ce premier jour de pédalage, le temps est plutôt couvert mais les températures restent agréables pour pédaler. Très vite, nous nous écartons de l'agglomération de Rome, rejoignons le Lago di Bracciano avant d'arriver au 19000ème kilomètres de notre aventure. Autour de nous, des champs cultivés, des pâturages, des arbres, des forêts, du vert partout et... pas mal de traces de civilisation. On se rend compte qu'on ne roule plus dans les pays d'Amérique Latine. Les campagnes sont ponctuées de petits villages assez rapprochés et de maisons particulières. Fini le temps où l'on pouvait rouler toute une demi journée (ou voir plus) sans rencontrer de village! Ca a ses avantages: pas besoin de faire de provisions et on trouve sans problème un robinet pour remplir nos gourdes. Mais pour trouver un petit coin tranquille afin de planter la tente, il nous faudra nous éloigner un peu plus de la route goudronnée. Et encore! Le soir, nous nous enfonçons dans un petit chemin de terre pensant trouver un coin pour bivouaquer... Raté!

 Elle dessert des habitations et finie en cul de sac. Seul les chiens et leurs aboiements nous accueillent. Armé de notre guide de conversation en Italien, nous reprenons nos bonnes vieilles habitudes en partant demander un bout de jardin chez les particuliers. Même si la langue peut paraître proche du Français et de l'Espagnol, la prononciation est difficile pour nos petites bouches imprégnées de la langue catalane. Par chance, nous tombons sur Mauro. Un homme de 64 ans ayant un peu vagabondé et parlant l'anglais. Il nous accueillera dans sa grande maison qui paraît être en travaux depuis un moment et où il y vit seul. Nous aurons droit à un lit pour cette nuit, une douche chaude et un repas italien cuisiné par Mauro: pâtes avec "un peu" d'huile d'olive, d'ail, de tomates et "un peu" de Parmesan. On aurait pu penser que manger encore et toujours des pâtes (qui est la base principale de notre alimentation depuis un an et demi) nous aurait gavé. Mais, les pâtes italiennes ont un autre goût dont on ne se lassera pas tout de suite. Nous passerons donc cette première soirée, plus qu'agréable, en compagnie d'un italien charmant et intéressant.
    

Cette première approche des locaux fût encourageante et durant les 4 jours suivants, malgré nos lacunes en italien, nous rencontrerons des gens qui nous accueillerons volontiers dans leur propriété. Nous avons été surpris aussi par le nombre de gens qui parlaient anglais ou français. Ainsi, notre trajet jusqu'à Firenze (Florence), en passant par les lacs di Vico et di Bolsena, se fera avec un temps parfait. Pas de nuages, un ciel bleu, 30°C de température mais avec un petit vent frais... Les routes de campagne que nous empruntons nous font passer par les petits villages de la Toscane. Villages perchés sur des petites collines et entourés de champs de couleur vert flashy  d'oliviers et de vignes. C'est comme si on regardait les tableaux des Maîtres de la Renaissance. Tout ça pour dire que ça monte, ça descend, ça re-monte et ça fait chaud sous le casque... Nos journées s'achèvent avec un dénivelé positif de plus de 1200m. Le record sera de 1624m et on peut dire qu'on a bien dormi ce soir là! Le 16 Avril, nous faisons une halte rapide à Siena (Sienne) afin d'admirer sa fameuse place de Campo, pavée de briques et en forme de coquille. Toutes les rues y mènent et c'est le vélo à la main que nous explorons les ruelles sinueuses de cette ville aux allures médiévales intactes. Entre Sienne et Florence, nous roulons sur la route 222: la route du Chianti. 


   Nous pénétrons à Florence au petit matin du 17 Avril. Nous nous posons dans un camping à deux pas de la place Michelangelo, sur les hauteurs de la rive Sud de la Rivière Arno. De là, nous découvrons la ville Renaissance. C'est ici qu'il y a la plus grande concentration au monde d'oeuvres d'art de cette époque. Mais l'idée d'aller piétiner dans un musée de nous enchante pas et même si les muscles de nos jambes et de nos fesses se font bien sentir après les montées et descentes des routes de Toscane, nous préférons déambuler dans les rues étroites de la ville afin de la découvrir. Le premier jour, nous avons rapidement fait connaissance avec les lieux principaux de la ville. Piazza Santa Croce et l'église gothique du même nom, la piazza de Signoria où la réplique de la statue de David de Michel-Ange côtoit celle d'Hercule (de Baccio Bandinelli) et de Neptune (de Bartolomeo Ammannati). Au Sud de la place, d'autres statues très impressionnantes sont disposées sous la Loggia dei Lanzi. Puis, en se perdant dans les petites ruelles, nous arrivons sur la Piazza del Duomo où trône la cathédrale Santa Maria del Fiore (Duomo).

 Elle est impressionnante par sa taille et ses milliers de détails décoratifs extérieurs composés essentiellement de marbre vert, blanc et rose. Mais le top, c'est le dôme gigantesque. A l'époque, ce fût un exploit d'édifier un tel élément de 42m de diamètre à 50m du sol... Exploit attribué à Brunelleschi qui a eu l'honneur d'être inhumé dans la cathédrale. Bref, on l'a bien compris, Florence est une belle ville Renaissance où il fleure bon se promener dans ses ruelles afin de se cacher des rayons du soleil et découvrir ses architectures grandioses. Mais, ce qu'on a préféré, c'est découvrir le poumon de la ville tel qu'on aime le faire: aller butiner tels des abeilles parmis les étalages du marché central. Fruits, légumes, jambons, fromages, pâtes de toutes formes et couleurs, composent l'essentiel des lieux. Il faut se retenir de tout tester! Mais ce dont nous ne manquerons pas de tester durant trois jours à Florence, ce sont les glaces. 


     Le 20 avril, nous partons rejoindre la côte et prenons la direction de La Spezia. Ce fût une longue journée de plus de 100km, mais avec de faibles dénivelés et des pentes douces qui suivent la rivière Arno. Le lendemain, un dimanche, nous partageons la route qui mène à la côte, avec beaucoup de cyclistes. Les vélos ultra léger se mêlent aux vélos de balade du dimanche et à ceux qui font leur marché. Il y a des vélos partout lorsque nous arrivons à la ville de Viareggio où nous retrouvons la mer Ligurienne  (une partie de la mer Méditérannée). En longeant la côte, nous passons par des villes qui sont au touche à touche... Toute la côte est urbanisée sur des kilomètres. Nous quittons la Toscane pour entrer dans la région de la Ligurie. Géographiquement, c'est une région qui suit toute la côte de La Spezia jusqu'à la frontière Franco/Italienne. Ce qui lui donne sa forme de croissant. Genova (Gênes) est la grosse ville portuaire qui sépare la région. De part et d'autre de Gênes, on distingue deux côtes à l'atmosphère différente. 

    A l'Ouest, la Riviera du Ponant est réputée pour ses stations balnéaires haut de gamme. Ca sent la côte d'Azur, ca sent la France qui se rapproche! De l'autre côté, Est, la Riviera du Levant. C'est par ce côté que nous nous engageons dans cette région qui se distingue par ces montagnes  (les Alpes et l'Appenin) qui semblent littéralement plonger dans la mer. Nous sommes sur un terrain qui est loin d'être plat et c'est dans un paysage "sauvage" de la Ligurie que nous arrivons. La région des "5 terres", dit Cinque Terre, est un alignement de cinq villages de pêcheurs accrochés aux falaises qui surplombent la mer. On peut les visiter les uns après les autres en prenant le train qui traverse les paysages par de nombreux tunnels. On peut aussi parcourir les sentiers de randonnées qui les relient ou encore suivre la route qui, à flanc de montagne, dessert chaques villages. C'est par cette 3ème solution que nous découvrons les premiers villages. Nous prenons de la hauteur en cheminant sur des pentes de plus de 14% quelques fois et nous faisant prendre de la hauteur (+600m) à travers un paysage fait de cultures en terrasse. Partout, nous voyons ces terrasses où poussent oliviers et vignes. A la fin de la journée, il nous semble difficile d'envisager de bivouaquer dans le coin tellement les pentes sont raides et les propriétés clôturées. Mais après s'être renseignés du chemin, nous apprenons que la route principale entre les villages de Corniglia et Vernazza, est coupée suite à un effondrement de terrain survenu en octobre 2011. Depuis cette date, la route est en travaux et les véhicules doivent descendre par la route secondaire jusqu'au village et remonter de l'autre côté afin de rejoindre la principale. On nous conseille d'aller voir si nous pouvons passer la zone d'éboulie et trouver un lieu pour camper ensuite.  Très bon conseil! Après quelques accrobaties, nous passons l'effondrement et nous nous retrouvons sur cette route empruntée seulement par les véhicules de chantier et nous laissant le loisir de bivouaquer juste à côté.


 Au matin du 22 avril, c'est la pluie qui nous réveille! Nous sommes obligés de plier la tente toute mouillée et poursuivre notre route. La tête dans les nuages et le moral dans les chaussettes, nous décidons de descendre des 600m d'altitude où nous nous trouvons pour rejoindre le village de Vernazza. De là, nous prendrons un train afin de rejoindre la prochaine ville après cette région des cinq terres. Une fois passés sous les nuages, nous arrivons dans ce charmant village de pêcheurs ou les petits bateaux de pêche remplissent la minuscule place près du port. Les touristes sont nombreux et une belle éclaircie réchauffe nos corps nous laissant profiter d'un bon moment de visite.
    Reprenant la route le lendemain, nous entamons 3 jours consécutifs de beau temps à longer la côte italienne. D'un point de vue général, la côte est très peuplée et la route principale S1 que nous suivons ne nous laisse prévoir rien d'autre que des paysages sur-urbanisées, des accumulations d'habitations aisées accrochées à la montagne. Mais, ce ne sera pas tout à fait le cas! Certes, la traversée de grosse ville telle que Genova n'a pas été très fun. Mais la côte est belle, la circulation fluide et certaine portion du littoral voit fleurir des pistes cyclables (et piéton), nous évitant de suivre le relief montagneux et longer au plus près le niveau de la mer. L'une de ces portions se situe entre Ospedaletti et San Lorenzo al Mare et suit l'ancienne voie de ligne de chemin de fer offrant 24km de pur bonheur aux vélos, rollers, poussettes et piétons... C'est d'autant plus plaisant de savoir qu'elle fait partie d'un projet de piste cyclable géante. Celle-ci devrait être prolongée d'une cinquantaine de km, ce qui en ferait la plus longue piste cyclable côtière de la Méditérannée. 

Le soir du 25 avril, nous la passons, comme les 3 jours précédents dans un camping car la surpopulation de la région du littoral ne nous a pas motivé à demander à ce qu'on nous héberge... A tort peut-être!!! Mais, bref! Nous sommes heureux car nous passons notre dernière nuit hors de France et que le lendemain nous serons à Nice pour profiter de 2 jours de repos. Là-bas, deux bonnes nouvelles nous attendent. La première est qu'un nid douillet nous est offert. Sur ce coup, nous avons joué la carte du lien familial. Catherine, qui nous accueille, est la tante de ma belle-soeur et elle a été assez gentille pour nous accueillir, nous et notre deuxième bonne nouvelle. Notre retour en France ressemble à un enchaînement de retrouvaille avec la famille et les amis. Et la première de la série est notre copine Florie. Décidée à la dernière minute, Flo nous fera la plus grande joie en venant de Paris afin de passer un week end avec nous. Week-end doublé de bonheur en rencontrant Catherine avec qui nous passerons d'excellents moments autour d'une table et d'un bon repas, à exprimer nos premiers sentiments de retour et à écouter les siens sur notre aventure et ceux de Flo qui nous a suivit à travers notre blog pendant cette année et demi. Nous avons bien profité de ce moment en visitant Nice malgré la pluie qui nous a, quand même, laissé assez de temps de répis pour faire nos vacanciers le long de la promenade des Anglais. Mais, renseignements pris auprès de météofrance, nous craignons que les jours suivants ne soient pas des plus encourageant. Notre prochaine étape: Avignon, où une tripotée de copains nous attendent.

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